♦ Une bonne bouffée d'air frais ! | Libre.

Emeline
Je jette un oeil à Freebird mais je ne peut rien faire. L'urgence est de s'occuper de la jument sauvage. Je conduis le van jusqu'à un petit paddock attenant au pré de Freebird. Ce lieu à été prévu pour accueillir des chevaux sauvages temporairement les clôtures en rondin de bois sont hautes et solides et il y a un petit abri ouvert sur trois côté pour qu'il ne se sentent pas enfermés. Je manœuvre pour que les portes du camion soit collés à la barrière. Je descends ouvrir la porte pour qu'elle puisse descendre quand elle se réveillera et profite des dernières minutes de son sommeil pour bander sa jambe blessée et accroche une poche de glace par dessus. C'est le mieux qu'on puisse faire pour l'entorse. Je sors donc du paddock et attends qu'elle se réveille.

Environ une petite heure plus tard, j'ouvre les yeux en criant :
- Wakhan ?!!!
Non ce n'était qu'un rêve, un mauvais rêve. Un cauchemar ? Mais ou suis je ? Ou est-il ? Il avait dit qu'il me protegerait. Il m'a abandonné et s'est enfui !! Choquée je regarde ma jambe :
- et c'est quoi ce machin.
J'essaye d'enlever le machin fluo qui me serre la jambe avec les dents.

Emeline
Quand la jument se réveille elle commence par paniquer. C'est normal et je le sais mais ça me fait de la peine. Par contre quand elle commence à toucher au bandage je pousse un sifflement aigu qui se veut désapprobateur. A défaut de l’empêcher d'enlever son bandage, j'espère au moins que ça aura le mérite de détourner son attention quelques secondes.

Belle

Je redresse l'encolure aux aguets. J'apperçois l'humaine au loin et souffle bruyamment, j'essaye de me montrer menacante mais c'était seulement de l'anxiété. Je m'apperçois d'un long bout de tissus sur ma ganache. Je me secoue dans tout les sens. Mais il ne partait pas, qu'est ce que c'est encore que ce machin d'humain.

Emeline
C'est maintenant le licol qui retient son attention. Tant mieux c'est moins grave. Je longe le paddock pour arriver à l'endroit où est placé l'abreuvoir et ouvre l'eau pour qu'elle puisse venir se désaltérer. Puis je fais demi-tour et vais ramasser le seau d'eau qui as servi à l'endormir et le seau de granulé. Je les ramènes vers l'écurie et les nettoies bien pour éviter toute contamination. Je rejoins ensuite l'entrée du pré de Freebird avec une carotte. En bref je m'active et laisse la jolie jument pie tranquille tout en restant dans les parages pour m'assurer que tout se passe bien.

[côte à côte]
Emeline
Je reste appuyée sur la barrière à regarder Freebird faire connaissance.

Belle

Je m'approche et souffle dans les naseaux de la blanche :
- Comment fais tu pour supporter ça ?
Je renacle, agacée car la muserole me glisse sur le nez. 
- Tu saurais me l'enlever?
Je lui tends ma tête en soupirant d'exaspération.

Belle

- Mais j'ai pas besoin d'aide !
Je secoue la tête fougueusement mais impossible pour moi de l'enlever, j'abandonne. Je regarde autour de moi, mon ventre gargouille. Je renifle l'herbe mais elle ne me donne pas envie. Je regarde le ciel. Je veux retourner à l'état sauvage... Et wak ou est il ?

Emeline
La jument est nerveuse mais pas au point de se mettre en danger. Je décide donc de quitter les prés j'ai pleins de choses à faire aujourd'hui je repasserai en fin de journée vérifier que tout va bien et changer le bandage.
J'ai entendu des gens arrivés je me dirige donc vers l'entrée du ranch pour voir qui sont les visiteurs.

[direction la cour du centre]

Belle d'Automne

Je regarde le sol sans grand appétit et me couche en vache, le lèche mon bandage mais il a un gout infecte. Je me résigne et soupire. Le soir commence a tomber et quelques étoiles apparaissent dans le ciel. Je soupire une nouvelle fois, les larmes aux yeux. Je me sent en sécurité ici mais la liberté me manque. Je frémis, la brise froide du soir parcourt mes membres. La belle jument blanche va surement retourner dormir dans sa boite comme les autres. Comment font ils pour se laisser enfermer ainsi ? Une larme coule sur ma ganache. Je suis seule, si seule...

Belle

Je ferme les yeux et pense, j'ai une grande rancoeur envers Wakhan, lui qui avait dit qu'il me protégerais toujours. Pfff.. j'ai été bête de croire en sa bonté, il m'a abandonner lâchement avec ces monstres. Il doit surement avoir rencontrer d'autres jument depuis le temps. J'ai eu tord de lui faire confiance. Soudain la barrière de mon pré s'ouvrit...

(courant d'air ou quelqu'un qui rentre, comme vous voulez)

Dally help me ??

emeline
Il était tard dans la soirée quand j’eus enfin le temps de revenir voir la jument sauvage dans le paddock. J'arrivais donc avec d'une main la sacoche médical et un seau d'eau froide avec une nouvelle poche de glace. Je posais le tout près de la barrière et rentrait prudemment dans le paddock, prête a ressortir immédiatement si elle chargeait.

Belle

Appaisée par la sérénité des lieux je somnolais doucement dans le prés. Lorsque la barrière grinça, mes oreilles se pointent en avant vers l'inconnu. Mes réflexe de sauvage étaient très aiguisées et je percevais les moindres bruit anormaux. Bercée par le calme, je reste immobile et attentive.

Étoile

L'humain ouvre la porte du van avec lequel il m'avait transporté.
La lumière m'éblouie, je galope le plus loin possible du van et de ces humains qui ne comprennent pas que je viens de passer 3 heure dans l'équivalent de leur cabine téléphonique. Où? Je ne sais pas exactement, derrière des prés inconnu, rempli de chevaux inconnu!!!
Je n'ose pas m'aventurer plus loin, là, la présence d'autre chevaux me rassure...

Emeline
Je signale ma présence à la jument en disant doucement :
-Hey, ma belle comment ça va maintenant ?
Je m'approche un peu plus de la jument et constate que le bandage a à peu près tenu. Je récupère le désinfectant et la poche de glace et vais vers elle prudemment.
C'est à ce moment là qu'une jument alezane, d'un certain poids débarque au galop à fond...

(dallam je contais rester loin des humains! Et attendre que Tym vienne me chercher!)

Étoile

Je saute par dessus la clôture du pré et vais m'intercaler entre l'humaine et la jument et tentant de lui faire comprendre que je ne lui voulait pas de mal tant qu'elle ne touchait pas a la jument: mes souvenir de capture m'avait forcer a aider cette jument qui avait l'air sauvage.

Belle

Surprise par ce vacarme qui vint détruire l'harmonie naturel de la prairie. Tendue je plaque mes oreilles en relevant l'encolure. Je ne suis nullement menacante, juste agacée et peu etre aussi encore sous l'effet du sédatif. Je rale sur la jument :
- Tu es qui toi ?!!

Étoile

On m'a amener en van jusque ici et je me suis échapper dès que possible!

Belle

Je relève un sourcil. Irritée je me désintéresse entièrement de la jument et reporte pour attention sur l'humaine au loin. J'hennis doucement comme pour l'appeler.