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Mieux vaut ne pas vous approcher de mon espace vital. LIBRE

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Mieux vaut ne pas vous approcher de mon espace vital. LIBRE Empty Mieux vaut ne pas vous approcher de mon espace vital. LIBRE

Message par Invité Sam 19 Mai - 2:50



Etsuko Akimoto

    C'est seulement après des heures interminables que je finis par descendre du train. Je me trouvais à la gare, toute seule, une valise dans une main et une carte de la ville dans l'autre. J'étais tout à fait paumée, qui plus ait mon étalon était surement déjà arrivé au ranch dans le van que ma tante avait réservé pour lui.
    << Désolé, mais on a réservé pour le cheval, pas pour vous! >> C'est sa qui m'a dit, l'chauffeur.
    Evidemment ma tante avait tout préparé pour le cheval, mais moi je devais me débrouiller. Non, elle m'adorait, mais elle était si anxieuse à l'idée que son grand " poulain " parte à l'étranger. Je resta immobile, retournant la carte dans tout les sens possible, puis enfin je pointa mon doigt sur la carte, à l'endroit où je devais aller. C'était au bord de la carte, après de nombreuses plaines. Je n'avais aucuns idées de comment j'allais y aller, les bus n'y allaient surement pas, peut être les taxis.
    Je sortis de la gare et pu enfin respirer l'air libre. A l'heure qu'il était, Aiko devait déjà visiter les belles vallées entourant le centre, sans se soucier de quand j'arriverais et profitant de quelques heures de liberté. C'était tout lui, sa. Il fuguait à chaque fois vers la liberté mais dès que je l’appelai il revenait comme un toutou. On formait un beau couple, qui disent les gens.
    Bha, je prend un taxi et je lui dis la destination, en ajoutant qu'il devrait plutôt se grouiller avant que je pète un câble. C'est bizarre, car il a foncer tout droit, comme si je le menaçais avec un revolver, et il a pas causer de tout le voyage... A croire que je lui ai vraiment fait peur.

    Le taxi s'arrête devant le centre, je lui donne l'argent et je claque la porte. Il se tire et moi je rentre calmement dans ce qui semble être la cour du centre. Je m'appuie contre la barrière, regarde autour de moi d'un oeil blasé avant de souffler un coup et de m'étaler sur ma valise, complètement épuisée.


- Aaah... J'en peux plus!Soufflais je en m'appuyant sur la valise, manquant de tomber.

    Je regarda autour de moi d'un oeil, il faut dire, pas agréable du tout. J'avais un air ennuyé et désintéressé, puis je me redressa et m'appuya contre la barrière, avant de ferme les yeux pour m'assoupir.

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