Love, pouliche abandonnée mais qui veut de la compagnie...

♥ Nom : Love
♥ Âge : Huit mois
♥ Race : Mustang
♥ Sexe : Pouliche

♥ Physique :

Hein? Me décrire moi? Mais... Bon, je vais me regarder dans une flaque d'eau, mais je ne promet rien. Non, dans la glace! C'est tellement plus rigolo!

Je suis une pouliche de taille moyenne, enfin, de la taille normale pour mon âge et ma race, quoi. J'ai de longues jambes se terminant par de petits sabots noirs et luisants, qui sont sans cesse en train de fouler le sol, qu'il soit enneigé, mouillé, ou sec. Pour moi ça n'a aucune importance. Je n'ai certes pas besoin de perdre un gramme. C'est parce que je cours tout le temps. Vous devriez essayer! Ça fait oublier les soucis. Après, vous êtes morts de fatigues et vous dormez pendant des heures. Et entre deux courses, vous broutez un peu l'herbe tendre que vous avez foulé... Sauf si elle est couverte de boue, bien sûr. Mes yeux sont vifs et j'ai de très longs cils. Ma robe et alezane capée, avec des balzanes très hautes à chaque jambes! Et ça veut dire que j'ai comme une cape sur la croupe. Comment ça vous le saviez? Pheu, vous êtes pas drôles!
Ma crinière est en brosse, et je vous l'accorde, c'est affreux. Mais ça ne va pas durer, et bientôt, je pourrais secouer ma crinière comme les grands! Mes allures? Rapides, légères et gracieuse. Je ne mens pas, on me l'a dit! Nan mais oh! Sur ma petite tête finement ciselée, j'ai une liste et une espèce de grosse pelote de laine.


♥ Caractère : Je peux sembler joyeuse et candide, mais il n'en est rien. J'ai perdu ma maman quand j'avais cinq moi et j'ai dû me débrouiller pour survivre, et d'ailleurs, je le fais toujours. J'aime bien al compagnie des autres, je suis quelqu'un de sociable, mais pas très bavarde. Mais maman m'a dit de ne pas trop parler aux étrangers avant de passer de l'autre côté du portail... Elle m'a dit de ne pas aller la chercher, ou alors, le plus tard possible. Quand je lui ai demandé pourquoi, elle m'a répondu qu'on en revenait jamais... Je ne veux pas de deuxième maman. La vraie est irremplaçable! Je n'imagine pas la vie avec une autre mère! De toute façon, je n'en ai pas besoin, j'ai déjà survécu seule, je peux parfaitement recommencer! En fait, j'ai peur du vent. Je me cache bien vite quand il se lève un peu trop fort à mon goût. J'ai tellement peur de m'envoler! Je fais tourner bourrique les adultes, mais je n'aspire qu'à la paix entre les chevaux. Je ne suis pas réellement susceptible, mais quand quelque chose ne me plaît pas, j'essaye de le faire savoir d'une manière ou d'une autre. Ah oui, et je suis très pacifique. Je peux parfois sembler froide, mais en réalité, j'ai besoin de solitude. Ma force? Mon courage.


♥ Histoire :

- Maman... Relève toi, s'il te plaît...

Ma mère fit un ultime effort. Le tonnerre gronda à nouveau, me faisant sursauter. Je me couchai près de ma mère, qui était aussi trempée que moi. Les éclairs ne me faisaient pas peur, c'était l'étalon qu'il y avait en haut de ces collines... Tout était de ma faute... Celle qui m'avait mise au monde était parvenue à se lever, amis le simple fait de rester sur ses jambes semblait l'épuiser.

- Maman, pourquoi tu n'arrives pas à tenir?

Elle haletait. J'avais cinq mois, je ne pouvais pas comprendre que ma mère avait des muscles sérieusement touchés. Nous étions venues en haut des collines, puis nous avions vu un méchant étalon noir. Tout d'un coup, il était devenue furieux et avait poussé Maman qui était tombée de très haut... J'étais vite descendue mais l'étalon m'avait mordue.

- Pars, Love. Ne reste pas ici, et relève toi toujours.
- Mais enfin, pourquoi tu ne viens pas?
- PARS!!!

Pourquoi hennissait-elle si fort? Effrayée, je détalai au galop. Il y avait un bois un peu plus loin. Je la regardai avec des yeux embués de larmes, qu'est-ce que je lui avait fait? Je m'approchai encore.

- Maman, viens.
- Je ne peux pas. Pars.
- Mais le méchant étalon va revenir... Il va te faire du mal!
- C'est toi qui importe. Cet étalon est en colère parce qu'il voulait que ce soit lui ton père.
- Mais enfin...
- Va-t-en. Et ne franchis jamais le portail...

Ma mère eut un dernier soupir et franchit le portail. Je la vis me sourire, elle était transparente. Puis, des ailles vinrent sur son dos et elle s'envola.

- Love, Pars vite!

Alors je repartis à fond de train, oubliant ma blessure à la croupe, galopant en soulevant les feuilles, avec les éclairs qui zébraient le ciel et semblaient vouloir me poursuivre. Derrière, moi un cheval grand et noir voulait me rattraper, mais les arbres le gênaient. Il faisait nuit noire, je n'y voyait rien! Mais il vint à ma hauteur et claqua plusieurs fois des dents pour me faire reculer. Je fis demi-tour et là je vis... Une rivière! Je sautai dedans. Mais le courant était trop fort. Le torrent m'emporta dans son ventre.

Je vis le portail. Et ma mère ailée qui me suppliait de pas aller la voir. Je remontai à la surface.

Il faisait jour. Le soleil me baignait dans ses rayons dorés. J'étais toute seule... Alors je me mis à galoper en suivant la rivière. Il fallait que je m'en aille au plus vite. J'ai alors découvert Planète Cheval...

Objectif: Que tous les chevaux soient en paix.

Situation: Cheval sauvage, évidemment!