Retour au Naturel [Onde]

Onde :

Je m'étais égaré dans un endroit étrange il n'y a pas bien longtemps, des 2 pattes tenaient des chevaux, j'avais eu peur, j'étais repartis. J'avais peur des bipèdes. Ils m'ont fait mal quand j'étais petit.Je ne veux plus leur faire confiance. Mes copains sont restés sur les terres du vieux bonhome, moi je suis partis, ici il fait beau. Il y a de l'eau et de l'herbe mais je suis seul, toujours seul, personne ne vient. Je commence à m'ennuyer alors je broute.
Mais là, je vis non loin de moi une fille, bizarre. Pas comme les autres, je ne comprenais pas, elle était assise sur un truc avec des roues. Elle s'arreta à tout juste 5 mètres de moi. Elle pleurait, elle avait l'air très triste, comme si elle se sentait très très seule.
Elle avait l'air gentille, douce. J'avais de la peine pour elle alors je fis quelques pas en avant, ma tête à la hauteur de la sienne et resta la tête à 50 cm environ. Elle renifla alors une dernière petite fois et releva la tête en essuyant les petites larmes sur ses joues. Elle me regarda avec curiositée, puis avec interêt. Elle approcha la main, doucement, les bout de ses doigts tremblait. Je montra un peu le blanc des yeux au début mais elle me parla doucement, me glissa des mots doux et gentils qui glissaient comme des petits bouts de coton dans mes oreilles. Je tendis l'encolure et là elle me toucha le bout du nez.

Quelle drôle de sensation, jamais personne ne m'avait fait ça, c'était amusant et ça chatouillait un peu. Même maman me parraissait lointaine, je n'avais plus de souvenir de mon enfance à par le vieux bonhome. Mais elle, cette fille était la preuve même qu'on peu exister sans appartenir à une règle qui voudrait gommer tout ce qu'on a qui nous rend uniques pour rentrer dans cette "Normalitée". Elle sourit. Je ne comprenais pas bien au début mais elle venait de caresser un cheval sauvage. De me caresser le bout du nez. J'aurai pu me rebeller mais non. Je l'aimais bien. Elle regarda un petit boitier sur on poignet qui faisait "Tic-Tac" et repartit, me faisant un petit signe de la main. j'avais vu quelqu'un aujourd'hui, je m'étais laissé faire. J'avais une nouvelle amie. C'etait elle, rien qu'elle, personne d'autre, c'etait mon amie maintenant, j'étais fier.